Journal RESO n° 250
Septembre 2025

Au sommaire ce mois-ci :

p.1 : L’édito / p.2 : International : Italie, Espagne, Portugal / Les bras m’en tombent : Encore un traité de libre-échange / p.3 à 5 : Place au débat : Sortir des crises / p. 6 à 7 : Actualité sociale : Le plan « Bayrou » sur la santé / p. 7 : Brève sociale : Aides aux entreprises / p. 8 : Coup de gueule : A douze on est plus fort ?

L’édito de Pierre KERDRAON

En cette fin d’été qui a parfois des allures d’automne, Bayrou a donc décidé d’abandonner la partie non sans s’être donné un satisfecit sur la politique qu’il a soutenue depuis 2017. Une fois de plus Macron a choisi d’adresser un doigt d’honneur à une large majorité de nos compatriotes en nommant pour le remplacer le plus fidèle de ses soutiens, Sébastien Lecornu. Cette fois c’est un fusil à un coup. Si comme c’est probable Lecornu ne parvient pas à éviter la censure le Président de la République n’aura plus qu’un choix : la dissolution ou la démission.

Les sondages le montrent : une nouvelle dissolution aboutirait vraisemblablement à une Assemblée nationale aussi divisée que l’actuelle et donc ne résoudrait rien. Toujours d’après les sondages, la démission de Macron serait susceptible d’amener au pouvoir Le Pen ou Bardella. Dans tous les cas ce serait les Français qui seraient les grands perdants. Pourtant la mise en œuvre d’une autre politique économique et sociale pour remplacer le macronisme est possible à condition d’analyser justement la situation présente.

Si la France croule sous les déficits ce n’est pas à cause de dépenses exagérées mais en raison de recettes insuffisantes. Que ce soit à travers les réformes conduites sous Hollande ou celles mises en œuvre par Macron et ses gouvernements les cadeaux donnés aux entreprises et aux plus fortunés ont conduit l’Etat à s’appauvrir. La politique de l’offre est censée permettre aux entreprises de mieux vendre leurs produits mais elle aboutit à l’effet inverse en réduisant le pouvoir d’achat de l’immense majorité de nos compatriotes. Jamais le nombre de personnes sous le seuil de pauvreté n’a été aussi élevé. (.../...)

Documents joints
Communiqué de presse
Communiqué de presse
16 juillet 2025
Journal RESO n° 249
Juillet - Août 2025

Au sommaire ce mois-ci :

p.1 : L’édito p.2 : International : Grande-Bretagne, Panama, Australie / Les Bras m’en tombent : suppression d’agences de l’État p.3 à 5 : Place au débat : Défendons la Sécurité sociale : comment mettre en échec Bayrou, ses suppôts et ses mandants p. 5 : Avez-vous remarqué ? : La santé en Seine-et-Marne p. 6 et 7 : Actualité sociale : Déserts médicaux, pourquoi et que faire ? / Taxe Zucman p. 8 : Coup de gueule : La privatisation du rail p.8 : Il vaut mieux en rire : La campagne de Retailleau

L’édito de Pierre KERDRAON

Comme on pouvait s’y attendre, le « conclave » sur les retraites s’est achevé sans accord entre les organisations syndicales et les différents patronats. Force Ouvrière et la CGT avaient dès le départ perçu que ce serait un échec tant les patrons avec l’aide de Bayrou s’arcboutaient sur la retraite à 64 ans. Même les renoncements de la CFDT prête à sacrifier l’abattement de 10 % pour les retraités pour obtenir un accord modeste sur les métiers pénibles n’ont pas suffi. Malgré l’hostilité de la grande majorité de nos compatriotes, François BAYROU avait dès le départ fixé le maintien de l’âge de départ comme une ligne rouge.

Inutile de dire qu’il ne prendra pas le risque de voir la réforme Borne soumise au Parlement comme le réclamait la gauche, incitant le PS à déposer une motion de censure qui n’a aucune chance d’aboutir, faute d’être votée par le Rassemblement national. Surtout qu’une proposition de résolution communiste demandant l’abrogation de la réforme Borne a été votée il y a quelques jours. Comme à son habitude, le parti de Le Pen et Bardella, derrière un discours propre à séduire l‘électorat populaire, choisit le soutien au MEDEF. Il y a quelques jours, il s’est même presque renié semblant ne plus s’opposer à la règle d’or européenne des 3% de déficit.

De fait, alors que Macron aura à nouveau le pouvoir de dissoudre l’Assemblée nationale à compter du 8 juillet, le vrai débat aura lieu lors de la discussion budgétaire. Plein de mesures ont fuité dans la presse, toujours plus négatives les unes que les autres pour nos compatriotes tandis que les plus fortunés continuent de s’enrichir. On verra dans quelques jours ce qui sera retenu alors que parti macroniste et LR s’écharpent de plus en plus comme on l’a vu à l’occasion du vote sur les élections municipales à Paris, Lyon et Marseille ou sur le photovoltaïque et les éoliennes. (.../...)

Journal RESO n° 248
Juin 2025

Au sommaire ce mois-ci :

p.1 : L’édito / p.2 : International : Syrie, Chypre-du-Nord, Equateur, Argentine / Les bras m’en tombent : Mortalité infantile en France / p.3 à 6 : Place au débat : Travail, salaires, cotisations sociales, sécurité sociale / p.6 : Avez-vous remarqué ? / p.7 : Brèves sociales / p.8 : Coup de gueule : Comment détruire la sécu

L’édito de Pierre KERDRAON

Il y a un peu plus d’un an, juste après les élections européennes, Emmanuel Macron décidait de prononcer la dissolution de l’Assemblée nationale. Un an après, malgré la déculottée subie par le parti macroniste (quoiqu’à moitié cachée par l’alliance de second tour sous forme de pacte « républicain » avec la gauche), le Président estime toujours avoir pris la bonne décision. Quitte à recommencer dans quelques mois ? L’avenir le dira.

Il est cependant vraisemblable qu’une nouvelle dissolution serait pain béni pour le Rassemblement national même si Marine Le Pen ne pouvait pas se présenter. Pas sûr en effet que nos compatriotes seraient prêts à reconduire un front « républicain » qui a débouché sur la reconduction au pouvoir des macronistes alliés à la droite avec une politique pour les plus riches. Force est de constater que l’Assemblée nationale issue de la dissolution continue plus ou moins la même politique qu’avant.

Au gré de majorités différentes les textes de lois s’enchaînent allant de la réintroduction de pesticides interdits depuis plusieurs années jusqu’à une résolution présentée par le Parti Communiste appelant à l’abrogation de la réforme des retraites de 2023. Difficile à ce stade de dire si un budget pourra être voté à l’automne ou s’il sera retoqué, provoquant la chute du gouvernement comme celui de Barnier. En attendant les ministres s’en donnent à cœur joie en suggérant toujours plus d’attaques contre les Français. TVA sociale, « année blanche » sans revalorisation du SMIC, des minima sociaux, du barème de l’impôt, des salaires des fonctionnaires, suppression de l’abattement de 10% sur les retraités, suppression de postes dans la fonction publique…, les mesures proposées s’enchaînent mais vont toujours dans le même sens : pas touche aux impôts des entreprises et des plus riches sinon de manière marginale. Le conseil d’orientation des retraites qui prône un nouvel allongement de l’âge de départ ou la Cour des comptes vont dans le même sens. (.../...)

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REPONDRE AU MILLION DE MANIFESTANTES ET DE MANIFESTANTS
Par Jean-Claude CHAILLEY - Journal RESO n° 250 - Septembre 2025
Par Marinette BACHE - Journal RESO n° 250 - Septembre 2025
Journal RESO n° 250 - Septembre 2025
Par Antoine DUCROS - Journal RESO n° 250 - Septembre 2025
Communiqué de presse
Par Jean-Claude CHAILLEY - Journal RESO n° 249 - Juillet-Août 2025
Pare Aure BERRI - Journal RESO n° 249 - Juillet-Août 2025
Par Marie BERTHOMMIER - Journal RESO n° 249 - Juillet-Août 2025
Par Marinette BACHE - Journal RESO n° 249 - Juillet-Août 2025
Journal RESO n° 249 - Juillet-Août 2025
Journal RESO n° 249 - Juillet-Août 2025
Journal RESO n° 249 - Juillet-Août 29025
Journal RESO n° 234 - Mars 2024
Septembre 2024
Octobre 2024
Par Jean-Claude CHAILLEY - Journal RESO n° 248 - Juin 2025
Par Marinette BACHE - Journal RESO n° 248 - Juin 2025
Journal RESO n° 248 - Juin 2025
Journal RESO n° 248 - Juin 2025

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