Arcelor-Mittal, un long scandale : Tout commence quand Macron inspire à François Hollande un arbitrage contre Arnaud Montebourg la nuit du 30 novembre au 1er décembre 2012. C’était au tout début du quinquennat, au moment où l’aile sociale libérale veut mettre tous les moyens budgétaires dans un seul panier, percé, le CICE, et ne veut surtout pas faire de la politique industrielle volontariste. Mittal n’a jamais investi les sommes promises en 2012, empoché en 13 ans des milliards, et supprimé en 13 ans des milliers d’emplois, détruisant des compétences stratégiques, des bassins d’emplois, créant des régions sinistrées, depuis passées au RN. Macron fera d’ailleurs la même manœuvre avec Alstom.
Avec près de 300 millions d’euros d’aides de l’État reçues en 2023 et une promesse d’investissements publics de 850 millions supplémentaires, Arcelor-Mittal supprime plus de 600 postes en France et se permet un chantage à l’emploi à horizon 2030. Il en va de l’avenir de la production française d’acier et de notre souveraineté industrielle. Le gouvernement doit cesser ses fuites en avant ! Comme les italiens et britanniques, IL FAUT NATIONALISER ARCELOR, qui peut vivre sans Mittal : signez la pétition !
La direction de Lubrizol a annoncé un plan de licenciements de 169 emplois. Lubrizol c’est cette usine qui s’est fait tristement connaitre, dans l’agglomération rouennaise, lorsque son dépôt a brûlé libérant un panache de fumée qui s’est déployé jusque dans les Hauts de France.
Les 169 emplois correspondent pour grande partie aux 147 postes de l’usine du Petit-Quevilly (celle d’Oudale est aussi partiellement concernée). Cette usine est spécialisée dans la fabrication de dispersants pour les huiles moteur qui nous seront utiles pour un certain nombre de véhicules même après la date fatidique de 2035. Il s’agit de garder cette production en France pour ne pas se mettre en situation de dépendance vis-à-vis de l’étranger.
En Europe, Lubrizol réalise 70 millions de profits avec des marges bénéficiaires de 6 à 7%. La direction de Lubrizol-France a entrepris des démarches pour réduire la classification Sévéso de son usine afin de lui permettre des économies en matière, entre autres, de personnels de sécurité.
Lubrizol vient d’ouvrir des usines, sur les mêmes productions, au Brésil et en Inde, où les normes sociales et environnementales sont bien moindres. Ces usines sont prêtes à nous vendre leur production.
Il s’agit donc bien de licenciements boursiers. De plus lors de la présentation de ce plan au CSE le montant des indemnités proposé aux salariés mis au chômage a été plus que ridicule, indigne.
Vencorex : Alors que Syndicalistes et élus locaux sont mobilisés pour la survie du chimiquier isérois depuis son placement en redressement judiciaire à l’automne, François Bayrou a refusé la nationalisation temporaire de l’entreprise. Une décision qui risque d’entraîner la chute en cascade de tout un secteur dans la vallée de la chimie… Cette décision pourrait entrainer la suppression de milliers d’emplois dans la région, mais aussi avoir des répercussions sur toute l’industrie chimique et sur notre souveraineté nationale : l’activité de Vencorex consiste notamment à produire du sel utilisé pour le refroidissement des centrales nucléaires, le carburant de la fusée Ariane ou encore des missiles de défense français.