Prévu pour la rentrée, le nouveau programme fait la part belle à l’enseignement de la religion et élague des passages de l’histoire liés au fondateur de la République turque, Atatür., Syndicats et parents d’élèves y voient une tentative de matraquage idéologique de la part du pouvoir islamo-nationaliste. La Turquie, c’est Atatürk.
Sans lui, ce pays n’existerait même pas, par la grâce de la signature de la capitulation signée à Moudros et surtout, du traité de Sèvres qui a dépecé totalement le territoire de l’ancienne puissance ottomane entre les Anglais, les Français et les Grecs.
C’est Atatürk, qui, en signant le traité de Lausanne le 24 juillet 1923 fait annuler le traité de Sèvres. Le traité de Lausanne est le dernier traité résultant de la Première Guerre mondiale. Il précise les frontières de la Turquie issue de l’Empire ottoman.
Il instaure l’égalité femmes/hommes, fait que la langue turque s’écrive en caractères latins, met en place une laïcité exigeante, interdit la répudiation et le mariage religieux, établit l’égalité dans l’héritage et donne un nom de famille à chacun. Et voilà que le nouveau sultan ottoman revient sur ce qui a fondé la Turquie moderne.