Julien Assange c’est celui qui, fondadeur de Wikileaks, a révélé au monde les crimes de guerre américains en Irak et ailleurs mais également de l’espionnage des principaux dirigeants européens par les services américains prétendument amis.
Julien Assange a donc pu retrouver sa famille, ses amis et pourra reprendre une vie d’homme libre dans son pays, l’Australie. Australie dont le gouvernement s’est honoré en ne baissant jamais les bras pour obtenir la libération de son ressortissant. Ce sens de l’honneur a été bien absent en Europe et particulièrement en France. Le gouvernement français et Macron n’ont jamais levé le petit doigt en sa faveur, jamais eu un soupçon d’intention de répondre favorablement à la pression des militants français pour sa libération, jamais laissé entendre que, peut-être, la patrie des Droits de l’Homme pourrait l’accueillir.
Quant à la presse française elle s’est majoritairement déshonorée et ridiculisée. Fidèle à elle-même, elle s’est vite départie de ses grands principes pour tomber dans la délation : taper sur Poutine, oui, mais pas sur le grand frère américain. Elle s’est donc acharnée à faire d’Assange un soutien des Russes au mépris de toute crédibilité. Cela n’a pas empêcher les Français de rejoindre en masse le soutien planétaire qui s’est formé autour de celui qui a payé de nombreuses années de prison son sens de la liberté et du droit à l’information.