Afin de protester contre les mesures ultralibérales que veut mettre en place le nouveau président argentin, Javier MILEI, une grève générale a débuté le 24 janvier en Argentine. A l’appel des syndicats, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté contre les mesures prévues telles que la privatisation de dizaines d’entreprises d’état, l’abandon de l’indexation des retraites sur l’inflation, la baisse des ressources des provinces qui aura pour effet de limiter les aides de celles-ci aux plus pauvres alors que le peso argentin vient d’être dévalué de 50 %.

Il ne s’agit là que de quelques-unes des 600 mesures que veut mettre en place le nouveau président d’extrême-droite qui doit cependant composer avec les autres partis au parlement, son parti Libertad Avanza n’étant que le troisième en nombre d’élus.